Aldelice BRAGA

dite"Néga"

Au Brésil, son surnom, c'est "Néga". Il lui vient des "Rondas" (les Rondes), ces figures de la Capoëira qu'elle n'arrêtait pas de faire lorsqu'elle était petite... "Neguinha", la petite métis pleine d'énergie qui n'arrêtait pas de tourner en rond... Dès l'enfance, elle était vouée à la danse...

Elle a fait son baptême de la Capoëira à l'âge de 12 ans. C'est à cet âge aussi qu'elle commence à s'initier aux danses Afro-Brésiliennes, dans la cour d'école et dans la rue. Elle se perfectionne à la "Capoëira" qui dans sa forme ressemble aux gestes des arts martiaux. C'est l'une des danses aux origines africaines typique du Brésil, le meilleur exemple du métissage réussi de ce pays.

Après ses études à la faculté, elle décroche son dipôme d'Education physique. De la gymnastique à la danse, il n'y a qu'un pas... et elle décide de se consacrer à sa passion. Elle travaille dans des centres sociaux de Salvador où elle enseigne la "Afro-Brasileira". Ils lui enseignent la difficile gestuelle des "orixas" et des danses afro-brésiliennes. Puis, elle s'installe dans le sud du Brésil à Florianópolis. Aldelice poursuit son apprentissage auprès de son oncle, de sa tante et de ses amis.

Les "orixas" sont comme des prières aux dieux (dont l'origine se situe en Afrique, au Bénin et au Togo) que l'on vénèrerait toujours mais qui se seraient "adaptés" à la culture métissée du Brésil. Les danses qui les mettent en scène ont un caractère sacré. Les "orixas" sont les imprécations qui se destinent au culte du "Candomble", mythe que le retrouve à Cuba avec Yoruba.

Aujourd'hui et à travers ses voyages, Aldelice prône l'échange culturel internationationel, du Brésil à la Navarre... Elle nous fait l'honneur d'inaugurer les premières activités officielles de la nouvelle Association MAMAKAO à Ercé près Liffré..

Aldelice vous propose de découvrir ces danses aux rythmes si envoûtants que l'on nomme danses "Afro-Brésilienne". Elle vous propose pendant ce stage une étude de toutes les danses tout en favorisant la créativité de chacun...

A bientôt

"Ici, à SALVADOR,
les gens disent que tous les jours que Dieu fait sur cette terre sont des jours de fête."

Pour en savoir plus sur :

Nicolas,
le percussionniste qui accompagne musicalement le stage de danse

Les "orixas" sont des divinités d'origine africaine apportées par les esclaves au 17 et 18ème siècle. Ils sont célébrés partout en Amérique du sud et on retrouve leur culte dans sa forme la plus extrême aux Antilles avec le "vaudou". Avec le temps, et le métissage, les "orixas" se sont métamorphosés et ont produits plusieurs danses si typiques du Brésil :

Le Samba : D'origine africaine et si représentative de Rio de Janeiro, elle doit son surnom au fait que c'est "la danse qui se fait autour du nombril".

Le Samba Reggea : C'est un des mouvements de Samba plus rythmé et qui est plus particulièrement pratiqué par les métis de Salvador de Bahia.

L'Afoxé : C'est la fête des rues, très populaire, où on entend l'"agogo". On peut dire que c'est une fête religieuse qui s'est transformée en carnaval, mais à l'origine, ces danses étaient destinées au culte du grand "Candomble".

Le Forro : Elle symbolise la fête de la récolte du mil. (For-o, for all, para todos, pour tous...) On dit aussi que ce sont les Français qui seraient à l'origine de cette fête car ils avaient la réputation de faire des fêtes où tout le monde était convié (on retrouve cette légende au Mexique avec le Mariachis).Cependant, ce sont souvent des chants tristes, qui résonnent en mémoire du dur labeur dans les champs cannes à sucre...

Le Candomblé : c'est le grand dieux des descendants des esclaves d'Afrique. Tout autour de lui un culte s'est formé. Au Brésil, Il a donné un forme de danse au rythme scandé et entêtant, sûrement pour parvenir à la transe... Pour d'autres, le Candomblé, c'est tout simplement le culte de la Nature...

Les cours sont accompagnés musicalement
par des percussionnistes (Nicolas Malhomme)

Pour ceux qui ne pourront assister à ce stage, ils pourront retrouver Aldelice le 12 et 13 janvier, Salle du Grand Cordel à Rennes.

Contact : Alchirythme
Tél : 02 99 79 39 60